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Observatoire Les villes vertes à la loupe

La moitié des villes de l'observatoire des villes vertes sont dotées d'applis pour smartphone pour faciliter le lien entre citoyens et espaces verts. La moitié des villes de l'observatoire des villes vertes sont dotées d'applis pour smartphone pour faciliter le lien entre citoyens et espaces verts.

L'Unep, Union nationale des entrepreneurs du paysage et Hortis, association des gestionnaires d'espaces de nature en ville, ont rendu publique récemment les derniers résultats de leur observatoire des villes vertes.

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L'Unep, Union nationale des entrepreneurs du paysage et Hortis, association des gestionnaires d'espaces de nature en ville, ont rendu publique récemment les derniers résultats de leur observatoire des villes vertes.

La première mouture de l'observatoire des villes vertes avait été dévoilée l'an dernier. Elle classait un panel de villes volontaires selon des critères de surfaces d'espaces verts disponibles par habitant, de budget consacré à la nature en ville, etc. Cette année, ce sont « 20 villes parmi les plus en pointe sur le végétal » (1) qui ont été sur deux aspects de leur gestion : la connexion et les jardins partagés.On y apprend que plus de la moitié de ces villes ont créé des applis pour smartphone pour faciliter le lien entre citoyens et espaces verts. Plus d'une sur trois proposera cette année des bornes interactives à vocation éducative. Une sur 6 aura recours aux objets connectés dans l'entretien de ses espaces verts pour l'arrosage ou le suivi des plantations. Les « Green Geeks », villes qui imposent la tendance, via le monitoring végétal (qui consiste à suivre des indicateurs pour l'arrosage, par exemple, à distance, vi des objets connectés), des sites ou applis mobiles dédiés aux parcs et jardins, et qui adoptent les technologies qui ont fait leurs preuves, sont Caen, Reims, Strasbourg et Mérignac. Les « Végétal Hackers », à la pointe de l'innovation et qui introduisent le digital dans les par cet jardins et lancent des expérimentations pilotes (drones, objets connectés...) sont Montpellier, Nancy, Marseille, Lyon, Tourcoing et Angers.

De nouveaux jardins partagés en 2016Enfin, concernant les jardins partagés, un jardin sur 5 est partagé dans les villes les plus vertes de France. Chacune accueille en moyenne 20 jardins partagés. C'est Nancy qui en compte le plus (68), suivie de Marseille (57), Mérignac (38), Lyon (35) et Rennes (30). 4 villes sur 5 installeront des jardins partagés cette année, Nantes, Marseille et Metz en tête (plus de 3 chacune), suivies de Roubaix, Caen, Angers, Lyon et Montpellier (2 jardins partagés chacune) et de Brest, Rennes, Bourges, Grenoble et Strasbourg (un jardin partagé de plus dans chacune de ces villes). 62 % de ces jardins partagés sont nés à l'initiative d'associations, 23 % des villes via des plans d'aménagements urbains et 15 % sont initiés par des bailleurs sociaux. 1 jardin sur 3 et cogéré par les villes et des acteurs privés, 2 sur 3 sont gérés par des associations. Dans 90 % des projets, la ville soutient les jardins partagés, par la création et l'aménagement des espaces dédiés, dans 80 % des cas, par le prêt ou le don de terrains. Au niveau fonctionnement, la moitié des villes subventionnent les associations chargées de gérer les jardins partagés, 20 % prêtent du matériel (composteurs...) ou prêtent du personnel pour l'entretien. Enfin, trois villes sur dix forment les animateurs des jardins partagés ou mettent en place des ateliers pédagogiques autour des jardins...

(1) Il s'agir de Angers, Bourges, Brest, Caen, Chartres, Courbevoie, Grenoble, Limoges, Lyon, Marseille, Mérignac, Metz, Montpellier, Nancy, Nantes, Reims, Rennes, Roubaix, Strasbourg et Tourcoing.

P.F.

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